Famille. C’est le 10 mars 1989 que je vis le jour à Lavanville, mes deux parents étaient médecins dans une petite clinique. Tout le monde les connaissait, il faut dire que Lavanville était une toute petite ville. Fils unique, je ne peux pas dire que j’ai eu une enfance malheureuse, j’avais des parents aimants mais je voyais bien qu’ils étaient fatigués de mon comportement. A la maison, on n’avait qu’n seul pokémon, un Persian. Seul mon grand-père qui vivait non loin possédait une collection impressionnante de pokémon, ancien dresseur il avait parcouru plus d’une région. C’est lui qui m’a donné le gout et l’envie de me battre et de devenir maitre pokémon.

Terreur. Enfant turbulent, il parait que ma mère fut contente de me voir partir à l’assaut des arènes, il faut dire que j’avais de l’énergie à revendre et j’avais toujours une idée pour éviter l’ennui. On me racontait que j’étais une véritable terreur, toujours fourré dans des situations improbables. Je ne me souviens pas de ma petite enfance mais je peux les croire aisément car je n’ai pas vraiment changé, oui, j’ai muri mais je reste un casse-cou qui n’a peur de rien !

En route.  C’est à l’âge de 13 ans que je décidai de parcourir la région de Kanto pour récolter les 8 badges qui me permettrait d’affronter la ligue Pokémon. Je n’étais qu’un gamin et pour moi, c’était des héros. Je me souviens avoir rencontré l’un d’entre eux lors d’une conférence dans laquelle mon père m’avait emmené. Je savais que j’avais encore beaucoup de chose à apprendre mais je savais qu’un jour, je deviendrai le plus grand des dresseurs. Cliché ? J’en suis conscient mais je ne suis pas du genre à laisse tomber, je sais que je suis capable d’atteindre mon but. Chez les Gray, on n’abandonne jamais, les échecs sont là pour nous montrer qu’on avance et qu’on ne lâchera rien !

Premier pokémon. Alors tous les enfants se ruait sur un salamèche, un carapuce ou encore un bulbizarre auprès du Porfesseur Chen. Moi, Alistair, avait décidé de choisir un tout autre Pokémon pour m’accompagner dans mon voyage.  Je n’avais pas envie de me rendre jusque Bourg-Palette alors que je pouvais me débrouiller seul. Je n’avais également pas besoin d’aller chercher mon pokédex car un voisin me confia le sien. Certes, ce n’était pas le gadget dernier cri  mais c’était suffisant pour le garçon que j’étais. Mon choix se porta sur ce petit Fantominus qui adorait faire peur aux habitants de la petite ville. Je l’avais repéré depuis un bon moment, ce petit, à moi il ne me faisait pas peur et il le savait pertinemment. Sans pokémon à mes côtés, il fut difficile d’attraper ce pokémon spectre, en effet, il n’arrêtait pas de disparaitre et d’apparaitre comme bon lui semble ! Toutefois, il adorait jouer avec moi, il faut dire que tout le monde ne le portait pas dans son cœur. Alors, lorsqu’il m’a vu partir à l’aventure, il m’a simplement suivit et on ne s’est jamais plus quitté. Seul Bémol, ce petit blagueur refuse d’évoluer, allez savoir pourquoi il est têtu ainsi. Peut-être a-t-il peur que notre relation change ?

Team Rocket. Rien qu’à entendre ce mot, je ne peux m’empêcher de ressentir de la colère et de la tristesse. Je ne peux exprimer ce que  je ressens face à ce groupe sans sortir de mes gonds. J’ai une vielle histoire à régler avec eux. A l’époque, je n’avais que 17 ans et je ne connaissais rien la Team Rocket que de réputation. J’étais un dresseur prêt à tout pour réussir, le reste m’importait peu. C’est lors de mon match contre le champion de Parmanie que je la rencontrais pour la première fois, elle assistait au match comme une centaine de dresseur à l’époque. Elle s’appelait Anna et elle était collectionneuse. Passionnée par son métier, elle rêvait de capturer le gardien des sept mers. : Lugia. Je me rappelle que je la taquinais souvent par rapport à cela, pour moi il était pratiquement impossible de le capturer voir même de l’apercevoir. Qui avait eu la chance de contempler ce monstre fabuleux ? On pouvait les compter sur les doigts de la main. Fasciné par Anna, je fis une pause dans mon voyage pour la suivre dans sa recherche de l’impossible. Ensuite, Anna devenait obsédée par la capture de ce légendaire qu’elle se laissa entraîner par la Team Rocket qui lui promit monts et merveilles concernant Lugia. Simple spectateur, je me sentais impuissant, je la voyais changer, accomplir de drôle de mission pour ce groupe malfaisant. Je les détestais, je les haïssais pour avoir réussi à la manipuler ainsi. J’étais amoureux et idiot de croire que l’amour pouvait tout résoudre. Je tentai un ultimatum, c’était moi ou eux. Sa dernière mission, au fond de la mer, tourna mal et jamais on ne retrouvera son corps. Depuis ce jour, j’ai abandonné toute conception de l’amour, mise à part l’amour charnel, je ne vais tout de même pas abandonner ce plaisir ! Toutefois, je suis clair dès le départ avec mes futurs conquêtes.

Janvier 2011. Une date que je ne suis pas prêt d’oublier car elle a anéanti mon rêve ultime, celui de battre la ligue Pokémon. J’ai déjà eu l’occasion de les affronter, à deux reprises, mais je n’ai subi que deux lamentables échecs que je ne suis pas prêt d’oublier. Je donnerai tout pour les affronter à nouveau même en combats illégaux mais les membres de ligue se sont lâchement enfuis. Comment ont-ils pu abandonner tous ceux qui comptaient sur eux ? Je ne sais pas ce que je ferai si je me retrouvais en face d’eux. En attendant, je participe à de nombreux combats illégaux, j’en ai besoin ou sinon je deviendrai fou…