Depuis plusieurs mois, Alyx et sa bande de CrackHead sont changés de faire de la promotion pour les soirées de combat illégaux financés par la plus grande organisation criminelle de la région. La vente de billet pour ces événements illégaux est très risqué et peu facilement être passible de prison. La troupe est donc réuni dans un petit bar miteux de Safrania pour une rencontre avec un intermédiaire pour remettre l'argent amassé suite a la vente des billets. Cette rencontre amène une dissension aux seins du groupe. Certains trouves injustes la répartition des profits. 50% a l'organisateur des combats, 45% a l'organisation criminel qui finance les événements et seulement 5% pour les vendeurs de billets. Bref, retrouvons sans plus tarder notre Alyx et ses copains.
L
umiere tamisée, petite musique de rock alternatif, ce bar n'avait rien de bien glorieux. Il n'y a pas une grande foule, seulement quelques ivrognes cherchant à noyer leurs chagrins. Quelques danseuses sur les comptoirs, des serveuses en bikini pour doubler les recettes et de l'alcool à profusion. Alyx revenait des toilettes, elle portait ses pantalons de cuir, moulant son petit cul à la perfection. Un petit blouson de cuir et des cheveux légèrement ébouriffés venaient compléter son look tiré de la série Sons of Anarchy. Elle se dirigeait vers la table de ses collègues, Vampiro, le seul membre du groupe quelle considérait comme un véritable ami essayait du mieux qu'il le pouvait de calmer tout le monde. Vous en avez pas marre de vous plaindre ? Prenez une bière, commandez vous une danse, il faut apprendre à relaxer les gars. Le commentaire ne fut pas très apprécié. Relaxer ? Leurs mecs sont 45minutes en retard! Ils volent notre frique durement gagner ! Surement des mexicains, toujours en retard ces grigo! Vampiro lâche un soupire de désespoir, son regard croise alors celui d'Alyx, elle semblait songeuse sirotant son verre de vodka. J'ai une idée. On prend l'argent et on s'envole pour Johto! On aura qu'à bâtir notre propre organisation criminel. Il n'y a pas d'avenir pour nous ici, entre la team Rocket et la mafia... Bonne idée! Johto, c'est ton rêve Alyx. Vous êtes tous timbré. Ils se retournent tous vers Alyx attendant sa réaction. Vous semblez oublier que l'argent que nous avons amassé, elle ne nous appartient pas. Il n'y... Pourquoi elle ne nous appartiendrait pas ? Il fallait du courage pour interrompre Alyx qui fusil son interlocuteur du regard. Un long moment de silence s’installe, un moment qu'Alyx brisa après de longue seconde qui semblait interminable. Cette argent appartient au Duc. Cet homme est l'incarnation même du diable, vous m'entendez ? Si jamais il apprend que vous avez essayé de lui voler qu'un centime, ses sbires vous pourchasseront peu importe ou vous vous serez caché. On se regarde du regard. Le Duc ? Ce mec est un mythe. Je ne connais personne ayant eu la chance de le rencontrer. Sans doute une invention des organisateurs de combat illégaux pour obtenir une plus grosse part des profits. Nous risquons notre liberté chaque soir en vendant ces billets. Peu importe, un contrat est un contrat. Nous avons accepté de faire se travail pour 5% des profits relié aux ventes de billet, nous allons prendre le 5%, remettre le reste des profits à leurs intermédiaires et les informés que nous arrêtons de travailler à leurs comptes. Tu as clairement perdu la tête. On t'avait prévenu de ne pas sniffer le sperme de Vampiro, ton cerveau en a prit un coups. L'homme se lève et vient pour mettre la main sur la bourse d'argent, mais Alyx lui attrape le bras, l'homme lui envoie une droite qu'elle encaisse. Le groupe s'envoie des coups pleins la gueule à l'intérieur du bar aux grands plaisirs des ivrognes assistants aux spectacles.
WILDBIRD
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Lun 7 Mar - 12:50
]Mira se tenait dans l’ombre du petit bar miteux. Elle les suivait depuis un moment, cette bande de jeunes coqs qui bossaient pour son patron… ou du moins que l’on avait mis à l’essai, tout simplement ! Oui, il ne s’agissait pas d’un vrai boulot, juste d’une petite mission dont les dégâts collatéraux seraient faciles à gérer si jamais ils foiraient. Le Duc voulait voir ce qu’ils valaient. Et il avait demandé à l’une de ses meilleures agentes de jeter un œil et de les chapeauter en douce. Tout simplement. Et la situation dans ce bar était exactement la raison pour laquelle la jeune femme avait été embauchée, tout simplement ! elle sourit. Les choses devenaient enfin intéressantes… dans ce bar miteux et un rien glauque, trouvait-elle, il ne faisait pas bon y rester bien longtemps. C’était ainsi pour une femme seule, non ? Enfin, avec son Ectoplasma en liberté, les choses étaient tranquilles…elle lui faisait confiance… et puis… et puis son look était aussi utile pour être dans ce genre de milieu.
D’un regard noir, elle fusilla celui qui venait l’importuner alors qu’elle observait dans l’ombre. Elle se demandait comment cela allait finir… Ça allait mal se mettre sans doute, c’était évident ! Il n’y avait que deux personnes qui semblaient partisans de faire ce qui était prévu, les autres… les autres voulaient se tirer avec l’argent… Johto… quelle bande d’idiots ! Ils ne savaient pas que le seul continent épargné par le duc était Kalos, car c’était trop excentré par rapport à ses opérations ! Et encore ! Cela commençait à changer puisqu’il déployait ses premiers tentacules dans le coin. Donc bon, ils n’auraient été à l’bri nulle part…
Et ça y est ! Puisque ça parlait de mal se mettre… c’était parti… ça commençait à s’envoyer des taquets et tout ça pour de la menue monnaie… les billets, ce n’était pas le plus lucratif, elle le savait… le plus lucratif dans les combats illégaux, c’était les paris… mais quand on ne savait pas voler, on restait au niveau des pâquerettes… et ce groupe n’en était même pas encore là… il lui manquait de la discipline, et, dans un premier temps, la trouille de la vindicte du Duc, tout simplement ! Et le groupe devrait faire beaucoup mieux s’il souhaitait que le duc ne leur fasse pas découvrir l’enfer ! Elle sourit et regarda le couple qui devait lutter contre tous les autres avec un rien d’amusement… ces petits allaient vite voir qu’on ne plaisantait pas avec l’argent du duc. Elle prit deux pokeballs et les lança, laissant place à deux magnifiques combattants. Deux Machopeurs à la musculature et à la taille impressionnante.
« Allez les calmer… nous nous occuperons d’eux après… »
Elle fit signe à Ectoplasma d’approcher.
« Va récupérer l’argent. Tout l’argent… »
Dans un sourire malsain, Ectoplasma disparut pour finalement que les coups des Pokémon se mettent à pleuvoir, distribuant sans chercher à savoir qui prenait dans la tronche, que ce soit les incapables ou les deux seuls à peu près loyaux… et quand le dernier bourre-pif fut passé, elle s’approcha du groupe avec lenteur et une certaine grâce, il fallait le reconnaitre. Pas épaisse, on aurait pu croire qu’elle avait à craindre les gens vers qui elle avançait. Mais elle jouait négligemment un de la main avec un couteau à lame crantée…
« Bonsoir… je ne me présente pas car vous n’êtes pas digne de connaitre mon nom, juste ma botte dans la gueule… ensuite, je me fous de vos noms parce que vous allez bouffer de la terre pendant un moment. Et enfin, je viens récupérer l’argent du Duc. »
Sortant la quatrième et dernière pokeball qu’elle avait à la ceinture elle la lança pour faire sortir un Seviper qui commença directement à s’approcher du beau monde, ses intentions étaient claires, n’est-ce pas ? Et elle, elle avait un sourire mauvais et un regard malsain alors qu’elle s’apprêtait à demander – ou plutôt ordonner - d’attaquer des humains à son Pokémon. Mais elle se retenait pour terminer son sermon. Un sermon qui n’avait sans doute pas une grande valeur pour des morts en sursis…
« Deux choses. Primo, quand on travaille pour le Duc c’est jusqu’à la mort. Et secundo, je confirme, il n’est pas un mythe, c’est bel et bien le diable en personne… et savez-vous qui je suis ? Je suis la Mort, celle qui place autour de lui, suivant sa volonté… »
Elle se passa la langue sur les lèvres, comme si elle goutait un sang qu’elle n’avait pas encore fait couler… étrangement, le bar s’était vidé et même le barman s’était planqué… sans parler des danseuses
« Je vous accorde les derniers mots des condamnés si vous le désirez ! »