Interview d’un extrait du pokémag

Journaliste - Monsieur Waltz, si je résume vous êtes l’ancien champion de l’arène de Vermilava, situé à Hoenn, et désormais, vous êtes désormais engagé dans la création de réserves naturelles pour la protection de certaines espèces de Pokémons en voie de disparition. Aurai-je oublié quelque chose ?
Gabriel Waltz – Hélas, vous oubliez la grande tragédie de ma vie qui était, et reste, de n’avoir jamais pu faire partie de la ligue de Hoenn, et encore moins en tant que Maître, mais qui n’en a pas rêvé, avec son premier Pokémon entre les mains ?

Journaliste – Avant de parler de votre parcours, rappelons un peu votre contexte familial, si vous le voulez-bien !
Gabriel Waltz – Bien sûr ! Alors, comme vous dire tout ça… je suis né à Vermilava, si vous ne connaissez pas c’est un pittoresque ! Et nous possédons les meilleures sources d’eau chaude tout continent confondu ! Le paradis du troisième âge ! léger rire Plus sérieusement, ma mère tenait une petite boutique de souvenirs à la sortie du village et mon père voyageait tout le temps… il était un peu professeur Pokémon sans le diplôme si vous voulez ! Il était passionné par un sujet : les mythes et légendes Pokémon ! Autant vous dire que dès qu’il était à la maison, il avait toujours de sacrées histoires à raconter ! Et puis, je devais avoir huit ou neuf ans, il a complétement disparu. Il n’est jamais revenu, nous n’avons jamais eu de ses nouvelles, ni maman, ni ma sœur, ni moi, et personne n’a jamais retrouvé son corps. Il disait qu’il était allé faire des fouilles du côté du mont couronnés… il cherchait les colonnes lances, d’après ce que j’ai compris ! Et je crois bien qu’il ne les a jamais atteintes…

Journaliste – Toutes mes excuses, cela doit vous rappeler de mauvais souvenir… alors revenons plutôt sur votre carrière ! Donc si je comprends bien, vous commencé comme tous les enfants par aller à Bourg-En-Vol, n’est-ce pas ? Racontez-nous tout !
Gabriel Waltz – Et bien non, en fait… ça ne s’est pas du tout passé comme ça… A vraie dire j’avais du mal à sortir du cocon familial avec cette histoire… et parce que ma mère était très possessive… et très inquiète… elle n’aimait pas l’idée de ne pas savoir où je serai en permanence, malgré mon pokématos ! C’est quand le professeur Pokémon est passé au village en sortant par le Mont Chimnée. C’est lui qui a convaincu ma mère de me laisser partir à l’aventure… me permettant ainsi d’obtenir mon premier Pokémon… et vu le lieu où nous étions, difficile de regarder la famille en face si je ne prenais pas un Poussifeu, c’est logique, non ?

Journaliste – Oui, logique… d’ailleurs à ce que j’ai pu voir, vous avez eu un beau palmarès, n’est-ce pas ? D’après ce que j’ai appris vous avez participé à 3 ligues Pokémons, la ligue Hoenn, la ligue Sinnoh, et la ligue Johto, est-ce bien cela ?
Gabriel Waltz – Oui, tout à fait et en retour, j’ai réussir à les battre toutes les trois. Avec beaucoup de difficultés, cela dit et je dois même avoir que pour battre la ligue Hoenn, j’ai dû m’y reprendre à plus d’une fois… leur Maître de l’époque était quelqu’un d’incroyable… il m’a mis la raclée plus d’une fois, et je dois avouer qu’il a presque eu un rôle de mentor à ce moment-là ! C’est d’ailleurs lui qui m’a recommandé pour que je puisse avoir le droit de gérer l’arène de Vermilava ! Oh, je ne la modifiais. A Vermilava, les arènes sont toujours de type feu, alors à l’époque, en plus d’un Brasegali plutôt puissant j’avais récupéré un Volcaropod et un Chartor et j’avoue que je mettais en difficulté beaucoup de monde… oh il y avait toujours des exceptions… mais je trouvais cela si limité… quel dommage !

Journaliste – Limité ? Est-ce donc pour cela que vous avez cessé votre travail en tant que champion d’arène il y a un peu moins d’une quinzaine d’année ?
Gabriel Waltz – Oui, en fait voyez-vous, pour donner le badge de Vermilava, le badge chaleur, il faut que je me conforme à un certain niveau de conduite ! On ne se comporte pas avec eux comme avec un maitre ou un autre champion. Le but n’est pas d’humilier les nouveaux arrivants, n’est-ce pas ? C’est d’estimer leur force, la complicité avec leurs Pokémons et leur faculté à les utiliser au mieux, n’est-ce pas ? Voilà qui est frustrant pour le dresseur qui doit évaluer cela ! Il faut savoir se retenir et se mettre au niveau de l’adversaire ! Oh, c’est un exercice tellement barbant…

Journaliste – Je vois... Nous savons qu’ensuite vous avez commencé à monter une petite affaire somme toute assez modeste qui a décollé, ouvrant aux autres régions une eau issue du Mont Chimnée aux vertus curatives et médicinales ! Mais qu’avez-vous fait avant de créer cela, pendant les cinq ans qui ont précédé, et pour lesquels nous n’avons aucune information…
Gabriel Waltz – Et bien voyez-vous j’ai voyagé, je me suis perdu, j’ai erré, j’ai rencontré des Pokémons extraordinaires, des Pokémons inconnus, j’ai rencontré des gens formidables, et d’autres beaucoup moins fréquentables… j’ai revécu, d’une certaine manière, j’ai cherché, j’ai découvert, j’ai redécouvert… et j’ai accompli entre autres le rêve de mon père, visiter les colonnes lances ! Oui, je les ai trouvés après un mois d’errance dans le mont couronné ! Je crois qu’il y a peu de gens qui ont autant erré là-bas et je dois connaitre les lieux mieux que beaucoup d’autres ! Mais ce furent de très belles années !

Journaliste – Ce fut donc une pause dans votre vie professionnelle si l’on peut dire, n’est-ce pas ?
Gabriel Waltz – C’est exactement cela.

Journaliste – Et vos Pokémons actuels, je crois savoir que vous transportez sans pokeball un Absol, est-ce que j’ai bien entendu ?
Gabriel Waltz – Oui, tout à fait ! J’ai récupéré ce magnifique Absol à Hoenn en partant en voyage... il y a eu une sorte de coup de foudre ! Il ne m’a plus jamais quitté… le pauvre a cruellement souffert de ce voyage, c’est à cause de cela qu’il est malheureusement borgne et qu’il y a une longue estafilade sur son flanc. Il m’a sauvé la vie et ça lui a couté un œil, hélas…

Journaliste – Cela fait plaisir de voir que les Pokémons puissent être si dévoués aux êtres humains, n’est-ce pas ?
Gabriel Waltz – Et je trouve qu’on la leur rend particulièrement mal beaucoup trop souvent ! Heureusement que cette loi est passée pour empêcher cette maltraitance compulsive ! Et je prône l’application de cette loi dans les autres régions, à commencer par ma région de naissance ! C’est de cette manière que nous résoudrons vraiment le problème… de même que j’exhorte les forces de l’ordre à se montrer impitoyables !

Journaliste – Vous êtes quelqu’un de très actif pour que cette loi soit étendue… et d’ailleurs j’ai cru comprendre qu’avec les bénéfices de votre entreprise, vous installez des réserves naturelles pour permettre aux Pokémons en voie de disparition comme pour les autres d’ailleurs. Est-ce une extension de votre projet de faire céder les gouvernements pour faire étendre la législation ou un autre projet ?
Gabriel Waltz – Il s’agit d’un projet qui me tient très à cœur… pendant de années nous avons exploité sans vergogne la population Pokémon… preuve en est la raréfaction de certaines espèces.. Il ne faut pas voir cela comme un projet unique mais comme le pendant de la loi ! Tout simplement !

Journaliste – Vous résidez désormais à Safrania où vous avez établi votre siège social. Pourquoi un tel choix ?
Gabriel Waltz – Et bien… la position de Safrania est idéale à Kantô ! En effet, depuis Safrania vous accédez à Céladopole, Lavanville, Azuria, dont la pension est un partenaire commercial, et Carmin sur mer ! Et le train Magnet permet de se rendre rapidement et en toute sécurité à Doublonville et donc rapidement accéder à Johto, qui sont deux régions particulièrement intéressantes pour l’export de mon eau curative ! En bref, c’est l’emplacement idéal !

Journaliste – Et bien, merci pour cette interview ! Je vous souhaite une bonne continuation ! Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Gabriel Waltz – Oui ! Mon Eau Chimnée est disponible dans tous les bons magasins ! Vous pouvez aussi commander sur internet d’autres produits de notre gamme ! Et n’oubliez-pas : les Pokémons ne sont pas là pour se blesser et s’épuiser à se battre pour nous, mais pour être nos amis, nos soutiens et surtout, ce sont des êtres sensibles, comme nous !

Fin de l’extrait

Ce que cette interview ne vous dit pas…

Né en 1974 A Vermilava, Gabriel a été élevé par une mère surprotectrice et un père absent puis disparu. Il est parti ç l’aventure assez tardivement puisqu’il avait déjà treize ans au lieu des dix ans habituels. Il a eu un certain succès sur les routes d’Hoenn au point de finalement devoir affronter la ligue… après une bonne raclée, il voyagea dans les autres régions du monde pour gagner en puissance, et quand il revint, fort de victoires dans d’autres régions, il revint... pour se reprendre une raclée. Il a pas mal accumulé les raclées contre le maitre d’alors de la ligue Hoenn et ne parviendra à le battre qu’après de très longs efforts ! C’est suite à cette victoire que le maitre le recommandera pour l’arène de Vermilava. Durant ses longues années à l’arène, de 1992 à 2002, il fait la connaissance d’un jeune homme de son âge aux idées peut être un peu plus extrémistes que les siennes mais qui sonnaient bien… très vite, il se laissa embarquer dans ce moyen de rapidement gagner en puissance économique et politique…
Quand il arrêta son travail, il partit avec cet homme pour découvrir davantage le monde, découvrir des gens importants ou moins importants, pour commencer à mettre en place leur business, d’abord en trouvant des fournisseurs, puis en commençant à organiser les points de vente de Pokémons underground. Volés, maltraités, les Pokémons se vendaient bien, mais pas aussi bien qu’ils le voulaient, alors ils commencèrent à monter du bookmaking à haut taux et, en parallèle d’usure… bien sûr il fallait une apparence légale à ces profits. C’est pour ça que l’eau Chimnée fut vendue en bouteille… et ce produit marcha tellement bien qu’il devint presque aussi rentable que l’illégal.
Désormais, il est à la tête d’un véritable cartel, son ami ayant malencontreusement trouvé la mort, il dirige seul, et d’une main de fer. On en connait pas son identité, loin de là, même mais il est connu dans le milieu des trafics par son surnom : le Duc. En tant que véritable prince du crime, il prospère grâce à de œuvres caritatives et une entreprise qui prospère au grand jour.
S’il crut voir une disparition du business dans un premier temps à cause de la loi de protection des Pokémons, il fut très vite rassuré grâce aux retombées fracassantes sur le marché underground : les profits explosaient, surtout grâce à tous ces fameux rebelles de bas étage… le bookmaking et l’usure furent particulièrement lucratif… et que dire de la vente aux enchère de Pokémons issus de cette région comme d’autres… c’est aussi pour cette raison qu’il est venu à Kantô, cette loi étant du pain béni, au final ! Ses profits son maximaux et il est en train de chercher à faire des partenariats avec bon nombre de personnes qui organisent des combats clandestins, avec du sponsoring, du financement, de l’investissement, du bookmaking, etc. ! Il propose aussi à ces gens, une fois partenaires une forme de protection via la corruption des agents qui traquent les contrevenants à cette fameuse loi…
Il milite activement pour faire en sorte que cette loi soit appliquée de partout. Imaginez-vous les profits ?

Détails utiles
- Le duc ne se montre jamais en public sans le visage masqué, et uniquement petit comité, laissant supposer qu’il ne serait peut être qu’une légende urbaine
- Les Pokémons du duc en tant que tel sont inconnus
- L’eau Chimnée a pour logo un Chartor bleu sur fond de flammes
- Gabriel Waltz est connu pour ne garder que rarement son Absol dans sa pokeball
- On dit que Gabriel Waltz dispose d’un hélicoptère sur le toit de son siège social.
- On raconte que tout Vermilava lui appartiendrait désormais pour qu’il puisse exploiter l’eau…
- On lui doit trois réserves naturelles, une à Johto, une à Unys, et une à Hoenn