Être le «bébé» de la famille a ses bénéfices...et ses inconvénients. Ses bénéfices puisqu’il est toujours plaisant avoir le soutien parental pour me sortir du pétrin, en tout cas, quand il arrivait des trucs avec mon frère. Ses inconvénients puisqu’être le plus jeune de la famille est synonyme de querelles avec son aîné. Oh oui, c’est écrit dans le ciel, moi et mon frère aîné étaient toujours en train de se mettre dans des situations difficiles, on était destiné à se quereller lorsqu’on était jeune.

Ça l’air que je suis né dans la vie alors j’ai vu le jour à l’hôpital de Carmin-Sur-Mer, dans la région de Kantô. Il paraîtrait que je suis né sous un temps grisâtre de l’automne, ma grand-mère m’a toujours dit que j’étais le petit rayon de bonheur venu réchauffer le coeur des Millers. Je vous présente vite fait ma famille ; ma mère se nomme Elena (White) Millers, elle a le titre de Top-Coordinatrice. Après la venue d’enfants dans sa vie, Elena a décidé de se concentrer sur autre chose, l’élevage des pokémons. Elle n’avait pas beaucoup d’argents, mais elle aidait la pension du coin pour gagner sa vie. Ma mère a découvert une passion de soigner nos jolies créatures. Aujourd’hui, elle est la soigneuse en chef de la pension pokémon de Carmin Sur Mer. Mon père se nomme Kyle Millers, il a eu son «trip» de jeunesse, c’est à dire de voyager et conquérir les badges. Il n’a jamais eu le titre de maître pokémon, la vie est difficile, ce n’est pas tout le monde qui peut atteindre les finals de la ligue pokémon. Curieusement, il est devenu professeur de combat pokémon dans une école privée de Carmin-Sur-Mer. Mon frère qui est l’aîné se nomme Maxmie Kyle Millers, il a quitté le foyer familial pour parcourir les routes de Kantô afin de conquérir les badges pour au final quitter sa région d’origine à cause de la loi de Kantô.

J’ai donc grandi dans un univers qui ressemblait à un mélange de querelles avec mon grand frère, une mère qui passait la plupart de son temps à soigner les pokémons de la pension de la ville, et d’un père qui enseignait dans une école privée. Bien sûr, le week-end était réservé que pour la famille, donc j’étais tout de même bien entouré et ma mère ramenait parfois des pokémons de la pension puisqu’elle devait le surveiller de près. J’aimais ces moments là puisque je pouvais voir certains pokémons.

Contrairement à mon frère, je n’ai pas parti à l’aventure étant jeune. Je ne trouvais pas l’utilité de partir de la maison si jeune. À treize ans, on peut à peine se faire un sandwich au fromage fondu! J’ai été au lycée pour approfondir mes connaissances générales. Mon adolescence était pas mal normal, dans le sens que j’allais à l’école, je revenais à la maison, oui j’avais une routine vraiment ennuyante. C’est pour cette raison que j’ai décidé de m’inscrire dans le club de théâtre afin de pimenter un peu ma vie. J’ai même pris l’initiative de prendre des cours privées en musique en m’exerçant au violon. Mes semaines étaient bien chargé, entre les cours, les devoirs, le théâtre et le violon, je ne pouvais pas dire que je n’avais rien à faire! J’ai découvert que j’étais bisexuel, oui car j’ai tombé amoureux d’un autre jeune homme qui était dans le club de théâtre. Ça bien «cliqué», jusqu’à ce que je sache qu’il avait lui-même une petite amie. Coucher avec pleins de personnes, ça m’écoeurait énormément, je lui avais donné le choix : elle ou moi. Je suis le genre de personne qui ne va pas lambiner sur quelque chose, j’aime que les choses avancent.

J’ai découvert à travers les cours de violon que je pouvais faire quelque chose avec ma voix : chanter. Je ne peux pas dire que j’étais le meilleur chanteur, mais j’arrivais à bien chanter et j’aimais chanter des chansons afin de les harmoniser à mon goût.

Mon frère avait le goût de devenir le champion de Carmin Sur Mer, sauf qu’en il avait entrepris les démarches pour battre à nouveau le champion, la fameuse loi des combats pokémons a finalement passé, ce qui a contraint le rêve de mon frère. Je n’ai jamais vu mon frère dans une telle dépression. Ça peut paraître bizarre, mais c’est à ce moment que je me suis rapproché de mon grand frère.

C’est donc à 19 ans que j’ai accompagné mon frère en voyage. Une année, on a été à Johto, là où j'ai découvert un oeuf pokémon tout près de Doublonville. Au départ, l'oeuf était destiné à mon frère puisque c'est lui le "boss" de tout. Mais, après une semaine d'entretien acharné, l'oeuf a éclot et devenu un magnifique Togépi. Je le gardais sur moi tout le temps, mon frère le trouvait trop faible à son goût alors j'ai adopté mon premier pokémon.

Une année plus tard, nous sommes allé à Hoenn, j'ai bien aimé mon aventure dans cette région que je trouvais jolie. C'est aussi dans ce temps que j'ai eu un deuxième pokémon : Roigada. Je ne vous le cacherai pas, j'ai gagné une grosse somme d'argent au casino. Je me suis permis d'acheter un pokémon qui me semblait assez rare, c'était un Tarsal, je le trouvais assez beau. Un homme m'a abordé afin de me proposer un échange. Il voulait mon Tarsal pour un échange évolutive. Je n'étais pas complètement sûr au début puisque je n'étais pas très adepte des échanges pokémons. Mon frère m'a convaincu de le faire. Pourquoi pas? C'est donc au casino qu'on a effectué l'échange. Il mit son Ramoloss dans sa pokéball, puis lorsqu'on fit l'échange, lorsque je sortis le pokémon eau et psy de sa maison, un Roigada en sortie. J'ai appris à le connaître et il est devenu un allié indispensable pour soigner les pokémons.

Puis la dernière région, à Sinnoh. C’est dans cette région que j’ai pu découvrir les concours pokémons. Au début, je ne pensais pas que c’était mon truc, mais mon frère a été invité par une fille à aller voir un concours pokémon. Je les ai suivis et j’ai pu voir ce qu’un concours pokémon pouvait ressembler. J’ai été interpellé par les diverses combinaisons qu’un pokémon peut faire et j’en étais charmé. Pendant que mon frère faisait le plein des badges de Sinnoh, je me pratiquais avec Togépi. Le lien entre mon Togépi et moi s’est intensifié, au point qu’elle a évolué en Togétic. J’ai fais quelques concours avec elle, mais sans plus. Je n’ai pu que récolter deux rubans, pas que je n’étais pas bon, c’est parce que je manquais de temps pour m’entraîner pour les concours. Mon frère a réussi à atteindre la ligue pokémon de Sinnoh, mais comme à toutes les régions, il n’a pas réussi à se rendre en final. Mon frère a décidé de retourner à Kantô pour faire une pause, mais pas moi. J’ai décidé de rester à Sinnoh pour m’entraîner. J’ai gagné pendant un concours pokémon non officiel une pierre éclat qui a permit à Togétic d’évoluer (avec son consentement, faut bien le préciser) en sa magnifique forme finale qu’est le Togékiss. Avec cette forme évoluée, j’ai pu gagner de nombreux concours. Au grand festival, ce qui nous a compliqué la chose était les combats deux contre deux. Je n’avais que Togékiss et Roigada, ce dernier n’était pas un combattant. Les premiers combats on s’en sortait extremis, mais la finale a été difficile, au point qu’on a perdu à une minute. J’étais près de mon but d’être Top-Coordinateur.

J’ai quitté Sinnoh, pas que je n’aimais pas la région, au contraire, mais j’ai fais mon tour à Kalos. J’avais envie de nouveauté et je me suis dis que pour être un bon coordinateur, faut que j’explore et que je découvre de nouvelles façons pour être meilleur en concours : cuisine, regarder des combats pokémons et les élever. Kalos m’a apporté du plaisir, des défis et un peu d’amour que j’avais perdu à mon adolescence.

Alors que j’ai appris dernièrement le décès de ma grand-mère, je me suis retrouvé à pleurer ma vie sur le bord d’une rivière. Pour bien agencer le tout, il s’était mise à pleuvoir, mais pas naturellement. Un beau Draco est sorti de l’eau, venant à ma rencontre. Je ne sais pas pourquoi, mais elle avait l’air de comprendre ma tristesse. C’est alors que des gens ont bondi de nul part, attaquant le pokémon. J’ai dû m’interposer et j’ai finis par gagner. Draco a apprécié mon geste, au point qu’il est retourné vers moi et j’ai pu voir dans ses yeux qu’il voulait me suivre. C’est avec gentillesse et humilité que je lui ai demandé s’il voulait me suivre. Parfois, les pokémons n’ont pas besoin d’être combattu pour les capturer.
Je suis revenu à Kantô pour les funérailles de ma grand-mère. Ma mère travaille toujours à la pension pokémon de Carmin-Sur-Mer. Mon père a dû changer de profession à cause de la loi il y a cinq ans. Je ne sais pas trop ce que mon grand frère fait, on a perdu contact après notre séparation de Sinnoh. J’ai décidé de m’inscrire en tant que coordinateur novice afin d’essayer le Grand Festival de Kantô.