Pokémon Heroes
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unexpected reunion ◊ Gabriel & Iris
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Mar 23 Fév - 8:34
Aucune mission en vue, Iris se trouvait donc cloîtrée à la base depuis des jours à gérer la paperasse et les appels, rien de bien exaltant et il fallait bien avouer qu'elle s'ennuyait. Malgré la saison hivernale, l'air était encore frais et le temps doux sur la côte de Carmin-sur-Mer mais c'était la période qu'elle détestait par dessus tout, sa ville natale n'avait rien de son charme printanier ou de son dynamisme estival lors de cette saison morne qu'était l'hiver. Et si en plus, elle ne trouvait rien à faire, c'était la déprime assurée ! Tandis que sa team gambadait gaiement dans le bureau, un lieu qu'ils affectionnaient particulièrement tant ils étaient les coqueluches de la base, la jeune femme s'empressait à faire le tri parmi tous les dossiers en cours en faisant son possible pour ne pas répondre au regard de Storm qui n'attendait qu'un instant de faiblesse pour venir remettre le désordre et ainsi sortir sa dresseuse de sa morne routine. Mais ce fut finalement Volt qui se décida à mettre son grain de sel, bondissant joyeusement sur le comptoir, il envoya valser la totalité des feuilles qui le recouvraient, dilapidant sur le sol de nombreux dossiers qu'il fallait ramasser de toute urgence avant que la base ne ressemble à un chaos innommable. Exultant de rage, la jeune trentenaire se précipita au sol afin de ramasser le bazar, fulminant contre le monde entier. La saison moribonde, ses collègues qui l'avaient abandonnée, ses Pokémons qui ne lui laissaient aucun répit et cette journée en globalité qui visiblement commençait très mal.

La porte d'entrée s'ouvrit au même instant et Iris n'entendit ni le rire cristallin de Gemma ni la voix grave de Tom. Ses collègues étaient partis en mission la veille et ne semblaient pas décidés à rentrer lui tenir compagnie. Comprenant qu'il s'agissait certainement d'un citoyen venu se renseigner ou réclamer l'aide des rangers, elle s'empressa de faire un paquet rapide des feuilles amassées derrière le bureau. « Je suis à vous dans deux minutes... » Elle releva la tête brusquement faisant voler au loin quelques mèches ébouriffées par son rangement frénétique. « Navrée, j'arrive, je... Oh ! » Elle n'avait pas revu ce visage depuis des mois et ne s'attendait pas à le revoir de sitôt ni dans une pareille situation. « Gab', quelle surprise ! Salut ! Je...je ne savais pas que tu étais de retour dans le coin ! » Elle aurait préféré le revoir dans une toute autre situation que moitié vautrée dans un amas de feuilles, échevelée par l'effort et entourée de Pokémons qui ne l'aidaient en rien à se sortir de cette position gênante. Elle se redressa prestement comme si de rien n'était bien que le naturel et le glamour venaient d'en prendre un sacré coup. « Ça fait une éternité ! Je suis vraiment contente de te revoir. » Elle contourna le comptoir pour aller à sa rencontre et l'enlacer amicalement comme si ces longs mois sans nouvelles n'avaient rien ébranlé de leur relation si particulière. Tellement particulière que la jeune femme n'avait jamais vraiment su où elle en était. Relâchant son étreinte, elle voulut reposer naturellement ses mains sur le comptoir mais ses doigts eurent le malheur de croiser la queue de Volt, visiblement décidé à mettre à mal les nerfs de sa dresseuse. Une légère décharge vint lui picoter la main jusqu'à la paume, lui arrachant un petit cri de douleur et de stupeur. « VOLT, DEGAGE ! » Elle l'adorait, elle n'osait l'avouer à haute voix, détestant l'idée de faire des préférence mais il était certainement son préféré. Mais il avait un don tout particulier pour la faire sortir de ses gonds et le petit Voltali s'en amusait bien souvent. Avec un faux air d'indifférence, le Pokémon s'éloigna avec nonchalance, non sans avoir lancé un regard complice en direction de sa dresseuse qui essayait de reprendre le fil de ses pensées. « Mais...mais qu'est-ce-tu fais dans la région ? » demanda-t-elle bêtement, espérant ainsi éloigner la conversation de sa petite personne qui n'était pas au sommet de sa forme. Une chose était certaine, sa journée morne et sans intérêt prenait un tout autre tournant.
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Mar 23 Fév - 11:54
La vie était étrangement faite, vous ne trouvez pas ? Qu’un ancien champion d’arène se retrouve à défendre ce qu’il n’aurait pas pu supporter durant sa carrière d’alors !  Mais aux yeux des évolutions et des changements de carrière qu’il avait effectués, c’était en fait parfaitement sensé et logique. D’autant plus que grâce à ce soutien à l’APP, il avait la couverture parfaite pour ses petits trafics et ses petits arrangements personnels. Certains parlaient de mafia, d’autres de cartel… mais, voyez-vous, il trouvait ces termes bien trop connotés. Il préférait parler d’entreprise parallèle servant à l’économie souterraine… ça avait un côté bien plus politiquement correct, et un côté bien moins glauque qu’en réalité, vous ne pensez pas ? Bref, voilà un peu la manière de penser de notre homme ? Oui, on aurait pu croire que c’était si simple… Mais parfois, il fallait savoir quoi privilégier, le profit souterrain ou régler les apparences !  Il optait pour les apparences !  C’était d’ailleurs pourquoi il se dirigeait actuellement vers la dépendance locale de l’APP.

Remettons les choses dans leur contexte, si vous le voulez bien. Il avait ouvert il y avait bientôt un trimestre un nouveau parc naturel, aquatique cette fois, à plusieurs kilomètres de la plage de carmin sur mer. Des scientifiques y travaillaient pour s’assurer du bien être des Pokémons, et en secret, les hommes du duc capturaient par ci et par là des Pokémons. Belle couverture, n’est-ce pas ? Gabriel Waltz était une victime ! Le Duc un criminel recherché à mi-chemin de la légende urbaine. Et il fallait donc que Gabriel Waltz en personne se déplace. Toujours accompagné d’Absol !

Il entra dans le bâtiment, la porte automatique en plexiglas s’ouvrit pour finalement se diriger vers le premier bureau qui se présenta. Gabriel Waltz n’attendrait pas à l’accueil. Il était quelqu’un d’important ! Il n’avait pas à attendre comme le pékin moyen. Mais voilà, le comptoir de l’accueil était vide, semblait-il… mais les Pokémons autour… non…. Ça lui disait quelque chose… et la voix de la personne qui devait être occupée à ramasser quelque chose derrière ledit comptoir finit de le convaincre. Une autre preuve ? Absol s’était approché et regardait les Pokémons avec insistance mais sans son côté mauvais habituel… il était adouci… chose assez rare pour ne pas laisser planer le moindre doute, si doute il y aurait pu avoir…

C’était bien elle… et il ne put s’empêcher de sourire devant ce trouble qu’il lui connaissait si bien… étrange non de trouver mignon le fait que quelqu’un soit si facilement prise de… comment dire… bégaiement et bafouillage intempestif ? Peut-être… Il lui sourit alors qu’elle s’approchait pour l’étreinte doucement. Il lui baisa en retour avec beaucoup de douceur la joue. Simple et en même temps lourd de sens quant à l’affection qu’il lui prodiguait, n’est-ce pas ? Quelque chose de sain. Il la connaissait depuis des années, et il était son mentor et ami… oh, n’allez pas croire que tout cela soit de la naïveté. En effet, il avait réussi à se la mettre dans la poche, et plus encore, il avait déjà réussi à la convaincre de faire certaines choses pour le bien des Pokémons, comme par exemple fermer définitivement son arène…

« Oui, ça faisait longtemps, Iris. Je suis vraiment content de te revoir, moi aussi… »

Il sourit et regarda la jeune femme avec un petit sourire et attendit en silence, quelques instants, alors qu’il ne pouvait retenir un très léger rire en voyant la maladresse de la jeune femme à qui il faisait face… toujours aussi étourdie, avait-il l’impression… Absol se décida à intervenir et à pousser du museau Volt pour aller à l’écart… d’une certaine manière, lui aussi avait un léger ascendant sur ce qui ressemblait à un croisement entre un chat, un lapin, et une pile électrique… Il sourit avant de dire à Iris, sur un ton plutôt nonchalant.

« Apparemment je ne suis pas le seul à faire de joyeuses retrouvailles… même s’il se montre plus réservé… il n’en pense pas moins… il est ravi de retrouver Volt ! »

Il sourit avant de doucement s’appuyer à ses côtés contre le comptoir, nonchalamment. Il regarda un peu le vide avant de finalement se décider à répondre à la bonne question de l’ancienne championne d’arène... que faisait-il ici ? Bonne question. Que faisait-il dans la région ? Autre question mais à laquelle elle connaissait déjà la réponse non ?

« Allons, tu le sais très bien ! Je te rappelle que le siège social de mon entreprise est à Safrania, hein, officiellement je vis dans la ville voisine ! Aurais-tu oublié ? D’ailleurs, j’attends toujours que tu passes m’y voir hein ! Mais bon, j’ai passé une semaine à Johto, puis deux semaines à Unys, j’ai dû ensuite retourner à Hoenn, bref, j’ai dû beaucoup voyager, bien malgré moi… mais bon, il faut bien promouvoir la loi, et puis, j’ai un business à faire tourner… désolé pour le manque de nouvelles… »

Il lui fit un léger sourire avant de finalement rajouter.

« Et si je suis ici, c’est au sujet de ma réserve naturelle aquatique… tu dois voir de quoi je parle ? Plusieurs Pokémons ont été volés là-bas récemment et je devais en informer l’APP… Mais et toi… je t’imaginais plus sur le terrain que derrière un bureau… aurais-tu fait une boulette ? »

Il y avait un faux air sérieux derrière cette question… comme s’il la grondait… mais ce n’était pas le cas…
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Lun 29 Fév - 18:38
Iris était une femme au caractère bien trempé, forte et sûre d'elle. Malgré son amabilité apparente et sa tendance poussée à la modestie, elle n'était pas du genre à se laisser faire, encore moins à perdre ses moyens face à plus intimidant qu'elle. Rares étaient les personnes à produire un tel effet sur la jeune femme qui abhorrait au possible cet état de faiblesse. Gabriel Waltz faisait partie de ceux-là. Elle n'avait jamais vraiment su expliquer pourquoi et cela l'agaçait plus encore. D'autant plus que ce jour-là, elle s'attendait à tout sauf à le voir pénétrer dans ce bureau et la voilà donc maladroite et bégayante comme une adolescente. Elle avait parfaitement conscience d'être à côté de la plaque et de passer pour une complète idiote, ce qui l'insupportait et ne faisait qu'augmenter son trouble. Le serpent qui se mord la queue en somme. Il ne manquait plus que ses collègues ou qu'un civil débarquent pour l'achever. Lorsque son ancien mentor vint à lui rappeler sa promesse passée de lui rendre visite à Safrania, la jeune trentenaire finit par se sentir profondément sotte. Les deux villes n'étaient éloignées que de quelques lieues seulement, dans le passé elle y passait d'ailleurs le plus clair de son temps. Époque lointaine et douloureuse où elle pensait encore appartenir au monde des dresseurs et où elle prenait plaisir à partager sa passion avec ses semblables. L'ancien champion de Safrania était alors l'un de ses plus proches amis et elle appréciait plus que tout faire un crochet jusqu'à l'immense métropole pour lui rendre une petite visite. Mais cette époque était révolue et il était évident que si Drew devait de nouveau la croiser dans les rues de Safrania, il ne lui réserverait certainement pas le même accueil. Mais il était inutile de ressasser le passé, on ne pouvait venir en arrière et Iris n'en avait aucune envie. Elle avait choisi une route bien différente de celle des autres dresseurs et elle s'en félicitait. Sans doute devait-elle aussi remercier Gabriel en personne pour l'avoir aidé à y voir plus clair. « Oui, tu as raison, je devrais te rendre visite plus souvent ! Je suis impardonnable. Mais, tu es tout de même difficile à dénicher, tu ne tiens pas en place ! » rétorqua-t-elle alors avec un sourire malicieux. Elle aimerait pouvoir en dire autant mais il était tristement vrai que ces dernières semaines étaient particulièrement calme. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de sourire lorsque son ami évoqua la possibilité qu'elle se trouve coincée ici par sanction. « Une boulette, moi ? C'est mal me connaître ! » commença-t-elle sur le ton de la plaisanterie. « Non, non, simplement ces derniers temps la région est apparemment calme et le travail manque un peu. Et puis, il faut bien que quelqu'un reste ici. Mais je ne peux pas te cacher que je m'ennuie à crever coincée entre ces quatre murs ! D'autant plus que je ne peux m'empêcher de penser que ce calme apparent est un leurre. Et tu viens à l'instant de confirmer mes doutes ! » Une vive lueur passa rapidement dans ses prunelles, profondément en colère contre ceux qui osaient encore bafouer les règles en dépit de la bonne santé des Pokémons. Mais d'un autre côté il y avait de l'action, ce qui n'était pas un mal, loin de là.

« Je suis contente que tu sois venu nous trouver. » affirma-t-elle alors tentant vainement de faire taire une stupide petite voix qui visiblement en avait espéré davantage. Mais honnêtement pour quoi d'autre se serait-il pointé à Carmin-sur-Mer ? D'autant plus que comme il venait de le dire, il ne s'attendait absolument pas à la trouver au bureau. Elle chassa brutalement sa conscience qui ne cessait de lui marteler toutes ces âneries et sentit le rose lui monter aux joues. La proximité de l'ancien champion ne l'aidait en rien à faire le tri dans son esprit et pourtant elle devait faire de son mieux pour son brusque trouble passe inaperçu. « Il faut intervenir avant que la situation ne s'aggrave. Depuis combien de temps as-tu eu vent de ces vols ? » continua-t-elle comme si de rien n'était, s'enfermant dans un rôle strictement professionnel, espérant ainsi retrouver toutes ses facultés. « Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à faire appel à nous...enfin à moi, je veux dire. Non pas que je m'ennuie, » lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie. « Mais...enfin...tu sais bien que si tu as besoin de quoi que ce soit...eh bien...je suis là quoi... » Et voilà qu'elle était repartie à perdre le fil de ses pensées, c'en était tellement pitoyable que ça en devenait usant ! « Tu n'as donc que des mauvaises nouvelles à m'apporter après tout ce temps ? Je pourrais presque me sentir vexée ! » lança-t-elle alors sur un ton plus badin espérant éloigner au mieux la conversation de sa propre petite personne.
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Lun 29 Fév - 20:59
Vous savez pourquoi Gabriel aimait bien la compagnie d’Iris ? D’abord, parce qu’il la comprenait un peu, il avait été champion d’arène, lui aussi ! Ce qui était une chose plus que fondée ! Ensuite, il y avait une sorte de petite alchimie qui lui était bien utile, elle lui faisait confiance et il s’était rendu compte qu’elle le considérait un peu comme un mentor. Et enfin, il y avait le côté exemplaire de cette jeune femme qui était parfaite pour les conférences de presse et autres du même genre… n échange, il suffisait de se montrer à la hauteur des attentes fort simples de la jeune femme. Il lui sourit avec un petit air canaille alors qu’il la mettait gentiment en boite au sujet de cette histoire de visite. Il lui sourit et attendit un peu histoire de voir un peu ce qui se passait. Parce que les vols s’ils étaient réels, devaient être stoppés. Oh pas vraiment stoppés mais au moins il devait faire constater les disparitions de Pokémons des réserves naturelles. C’était de la poudre aux yeux, vous vous en doutez, mais bon, Iris avait sa part à jouer là-dessus ! La jeune femme avait un rôle dans cette histoire… et elle ne le savait pas vraiment…

Une dernière chose qu’il appréciait chez elle, il aimait bien la revoir ainsi, alors qu’elle se comportait comme une adolescente devant lui, aussi bégayante et maladroite qu’une adolescente qui tremble devant son premier coup de cœur, aussi étrange et amusant que cela puisse paraitre. Ça lui donnait un petit côté mignon… difficile de lui retirer ça… et ça lui donnait aussi un petit côté fragile que l’on avait envie de la protéger un peu, comme si elle avait besoin de quelqu’un d’autre pour être protégée… image fausse quand on la connaissait… elle était une ancienne championne d’arène, non ?

Il lui sourit de nouveau alors qu’elle le taquinait aussi. Oui, il était difficile à attraper. Il le savait, mais les affaires étaient les affaires, qu’on le veuille ou non, qu’on le croit ou non ! Il était prêt à le reconnaitre, mais de là à le lui reprocher… bon d’accord, ils avaient les torts partagés, satisfaite ? Il baissa les yeux, un rien honteux de ne pas avoir fait cet effort que de lui donner des nouvelles, chose qu’elle n’avait pas faite aussi ! Il regarda la jeune femme et attendit un peu… Ainsi, elle se doutait qu’il ne s’agissait que d’un leurre, ce calme ? Et dire qu’il avait eu tant de mal que ça à le mettre en place… dire qu’il avait eu du mal à faire en sorte que les réserves soient calmes et sans trop d’esclandres pour que ses hommes ne se fassent pas remarquer… après tout, c’était lui qui chapeautait tout ça !

« Ton intuition est toujours aussi bonne, malheureusement tant que tu es au placard, tu as les pieds et les poings liés, bien sûr ! Enfin ce n’est pas grave, tu feras passer aux agents de terrain… à moins que tu puisses m’accompagner à la réserve, n’est-ce pas ? »

Il lui sourit alors qu’elle reprenait la parole… professionnelle, pourtant, il sentait presque une petite pointe de déception… elle n’avait pas dû passer chez elle depuis l’aube… il avait fait venir un coursier de Rafflesia express qui avait inondé son pallier de fleurs… pourquoi ? Parce qu’il avait à se faire pardonner un long silence sans doute… et parce qu’avec il y avait un petit mot d’excuse et une invitation au restaurant, un restaurant particulièrement chic et classe de Safrania, réputé dans tout Kantô et même au-delà ! Mais ce détail n’était pas sur la carte, juste une date et un lieu, une date qui n’avait rien d’anodin, bien sûr ! vous vous en doutez bien, n’est-ce pas ? Alors pas de quoi rugir sur le manque d’attentions, n’est-ce pas ? Enfin, elle verrait bien cela en rentrant chez elle !

« Tu me connais, non ? Tu sais bien que je n’attendais qu’une seule chose pour venir te voir :  en train de nager sur la paperasse pour en rajouter ! Alors venir juste pour porter plainte ! Sincèrement je pensais qu’on te laisserait sur le terrain ! Et je ne me sentais pas de courir la campagne à dos de galopa pour te retrouver aujourd’hui… le Ponyta que j’ai récupéré à Cramois’îles est une bête sacrément vicieuse… pas plus tard que hier elle m’a mordue deux fois et a essayé trois fois de plus… alors j’espérais quand même aller sonner chez toi, juste au cas où mais sans trop d’espoirs ! »

Il se recula doucement, curieux de voir l’effet qu’il avait provoqué, et sans doute déjà satisfait de celui-ci… il reprit alors, plus professionnel. Comme si de rien n’était…

« A vraie dire cela fait bientôt un mois que j’ai des rapports de Pokémon disparus, mais depuis le début de la semaine, depuis que nous les baguons, nous retrouvons des bagues sans Pokémon… le doute n’est plus vraiment permis… hélas… mais bon… du coup je suis venu en parler à l’agence de l’APP locale… tout simplement… »

Il sourit et plongea son regard dans le sien, approchant son visage du sien, tellement près, trop près, et lui chuchota.

« Tu sais que je n’aime pas spécialement déranger mes proches sur leur lieu de travail… alors j’espérais te voir plus tard… mais bon, autant te le dire maintenant… ça me fait plaisir de te revoir… tu m’as manqué ! »

Il lui fit un clin douil et se redressa, prenant du recul, comme pour souffler le chaud et le froid…
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Jeu 17 Mar - 22:17
Les yeux d'Iris s'illuminèrent d'une vive lueur lorsque Gabriel laissa entendre qu'elle pourrait peut-être l'accompagner jusqu'à la réserve. Elle tourna vers lui un regard intéressé dans lequel on pouvait lire une certaine excitation. Elle s'en voulait parfois de montrer tant d'impatience et tant d'intérêt lorsqu'elle pouvait partir à l'aventure, elle ne devait pas vraiment se réjouir de voir qu'on continuait encore à outrepasser la loi en dépit du bien-être des Pokémons. Elle ne s'en réjouissait pas d'ailleurs, cela avait plutôt le don de la pousser dans une grande fureur. Mais au moins ces criminels avaient l'avantage de la faire sortir de ce cycle d'ennui dans lequel elle était entrée depuis quelques jours. Quelques jours...ce n'était pas la mer à boire diraient les gens sensés. Mais pour Iris l'hyperactive, quelques jours c'était déjà trop ! L'idée d'une nouvelle quête avait donc à ses yeux une sensation aussi excitante que les anciens combats qu'elle menait dans le passé et qu'elle avait laissé derrière elle depuis si longtemps déjà. Gabriel avait été dans le même cas par le passé et savait sans doute ce qu'elle pouvait parfois ressentir. Mais rares étaient ses nouveaux camarades capables de comprendre ce besoin ponctuel d'adrénaline qui lui manquait parfois terriblement. C'était d'ailleurs cette caractéristique qui leur était commune qui avait permis à Iris de voir l'ancien champion comme un mentor et un ami. Seule contre tous face à ses anciens partenaires et se sentant incomprise parmi ses nouveaux alliés, elle avait eu la sensation qu'il était le seul à la comprendre. A tort ou à raison, elle n'avait jamais cherché à le vérifier et cela lui convenait très bien comme cela.

Et pourtant après toutes ces années, elle ne savait toujours pas sur quel pied danser, comme ce jour-là où elle jonglait sans cesse entre un ton formel et impersonnel au possible, essayant par tous les moyens de se montrer professionnelle, et un ton plus amical qui allait parfois de pair avec une attitude qui frôlait le ridicule. Malgré toute l'affection qu'elle lui portait, elle peinait bien souvent à être elle-même face à Gabriel, particulièrement quand ils se recroisaient après autant de temps. C'était comme si elle devait tout reprendre de zéro. Ce qui ne semblait pas être le cas de l'homme d'affaire, qui, comme à son habitude semblait très à l'aise. Face à ce constat, Iris ne pouvait s'empêcher de se sentir plus petite et penaude qu'elle ne l'était déjà. Et tandis qu'elle souriait en l'imaginant face à un Ponyta récalcitrant, elle se figea de manière imperceptible, le fixant de ses grands yeux bruns avec une certaine incrédulité lorsqu'il laissa entendre qu'il avait songé à lui rendre visite. Elle qui avait d'abord été un peu vexée à l'idée qu'il puisse se rendre à Carmin-sur-Mer simplement pour une histoire de Pokémons disparus, elle se sentait à présent revigorée. « Tu exagères, je suis souvent chez moi...du moins...j'essaye... » lança-t-elle avec un petit air faussement coupable. Malgré son attachement à sa ville natale qui l'avait vu grandir et s'élever au rang de championne puis de mascotte de l'APP, il était vrai qu'elle avait tout de même une fâcheuse tendance à avoir la bougeotte. Mais elle n'était jamais bien loin. « Enfin...pour le coup, tu as eu raison, tu aurais trouvé porte close. » continua-t-elle avec un petit sourire. Mais elle ne put suivre le cours de ses pensées plus longtemps, le bougre ayant trouvé ce moment précis pour la fixer de son regard pénétrant, le meilleur moyen pour faire perdre le peu de contenance que la jeune femme essayait pourtant de préserver. Et comme si ce simple regard n'avait pas réussi à l'achever voilà qu'il donnait le coup de grâce en laissant entendre qu'elle lui avait manqué. Le cœur d'Iris manqua un battement tandis qu'elle sentait le rouge lui monter aux joues. « Moi aussi, je suis contente que tu sois là. Vraiment... Ça me manquait de ne plus te voir. Pour être tout à fait honnête c'est bien la première fois depuis trois jours que je suis vraiment heureuse de me retrouvée coincée ici. » Elle s'arrêta, un timide sourire au coin des lèvres. D'abord prise au dépourvu par l'attitude de son ami, c'étaient à présent ses propres paroles qui l'étonnèrent.
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Mar 19 Avr - 23:59
Ah ça, elle avait besoin d’activité, il commençait à la connaître, cette jolie jeune femme qu’il appréciait beaucoup : elle avait beau être assez paisible régulièrement, et douce, d’une certaine manière, elle n’en restait pas moins une ranger pleine d’envie d’aventure et de lutte acharnée pour le bien-être des Pokémons… voilà comment elle était… et elle refusait qu’on la laisse de côté pour ce genre de choses, n’est-ce pas ?  Il sourit et doucement opina du chef. Il aimait bien voir les yeux qui pétillaient de la jeune femme, ça lui donnait un côté encore plus vivant qu’il trouvait très mignon… bon, elle allait pouvoir sortir et se dégourdir les jambes… le multimilliardaire se demandait qui avait espéré qu’elle puisse se tenir tranquille ici… c’était comme… hum… accrocher la sucette d’un bébé juste hors de sa portée et espérer qu’il ne pleure pas, tout bêtement ! Il secoua légèrement la tête avec un air amusé sur le visage…

Il ricana doucement quand elle lui dit qu’elle était souvent chez elle… ben voyons, il la connaissait assez pour savoir que l’ancienne championne de carmin-sur-mer se servait presque plus de son appartement comme un dormoir que comme un réel domicile… n’est-ce pas ? le quadragénaire trouvait cela très amusant, et il se retint de rire…

« Et moi je suis sûr que je trouverai porte close n’importe quand, même en pleine nuit, n’est-ce pas ? »

Ouais, peu de chance de la trouver chez elle en général, autant être honnête là-dessus. Sa vieille amie n’avait jamais été, à sa connaissance, du genre à se faire des marathon télé chez elle, toujours à l’extérieur, en même temps, c’est ça d’être hyperactive… il lui sourit de nouveau alors qu’elle parlait du fait que ça lui manquait de ne pas le voir… et pour être honnête, c’était très réciproque…

« Et bien pour être honnête, c’est rare que je sois content d’aller porter plainte auprès de l’APP, je suis tellement content de te revoir ! »

Il la serra de nouveau dans ses bras avec une grande douceur mais tout en étant ravi de la retrouver avant de la relâcher et s’écarter ; l’étreinte avait été brève… mais il lui sourit avant d’ajouter sur un ton toujours aussi doux.

« J’ai réservé une vedette pour me rendre sur place dans deux heures, tu pourrais m’y accompagner, mais nous avons un peu de temps devant nous avant cela… »

Il resta silencieux, son regard planté dans le sien, un léger sourire charmeur sur le visage, il ajouta.

« D’ici là je pourrais te kidnapper pour te retenir en otage autour d’un café ? Ou d’un verre ? »
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